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Un vétéran de l'industrie énergétique, Marc Eliesen, a un message simple pour le régulateur des pipelines au Canada : il veut que les membres de l'Office national de l'Énergie (ONÉ) démissionnent en bloc.
« L'Office est rendu déconnecté de ce que représente la protection de l'intérêt public », a déclaré l'ancien PDG de B.C. Hydro, réagissant à une présentation sur la modernisation de l'organisme. Eliesen a fourni une copie de ses remarques au National Observer.
Eliesen cumule quatre décennies à la tête d'organisations provinciales de l'énergie. Il a été PDG de B.C. Hydro et d'Ontario Hydro, en plus d'être président de Manitoba Hydro et PDG de l'autorité énergétique au Manitoba. Il a été sous-ministre de l'énergie en Ontario et au Manitoba, mais également sous-ministre de l'énergie et des mines au Manitoba, en plus d'être membre du conseil d'administration de la pétrolière Suncor de Calgary. (...)
Selon lui, la racine du problème est ce qu'il appelle la « relation chaleureuse » entre les compagnies énergétiques et les employés de l'ONÉ. Les 20 membres actuels de l'Office « représentent de manière disproportionnée les intérêts énergétiques de l'Alberta », a-t-il écrit dans ses remarques. De plus, plusieurs membres qui ont été nommés lors des derniers mois du gouvernement Harper sont proches des compagnies pétrolières et gazières. (...)
« Un régulateur n'est pas un partenaire de l'industrie. Il doit être autonome et indépendant de l'industrie », a écrit Eliesen. Selon lui, la seule solution est la démission en bloc de tous les membres actuels de l'ONÉ. Ils devraient être remplacés par de nouveaux membres « possédant un vaste éventail d'expérience et d'expertise qui représentent pleinement l'intérêt public des Canadiens. »
Traduction écoQuébec Info :
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